• Echange de mail, lié au prix démesuré de ce stages de survie. Stage Couplan

    Cyril et Ismaël:

    Bonjour François Couplan,
    Nous vous écrivons car nous avons visité votre site internet. 
    Nous sommes deux jeunes passionnés du monde sauvage et primitif, à la recherche d'une alternative de vie à un Monde domestiqué. Nous faisons beaucoup d'ethnologie sur les sociétés dites primitives dans l'intention de pouvoir retrouver l'utopie détruite d'Homme vivant de la forêt: ce que nous appelons la vraie nature de l'Homme. 
    Ce Monde et ces coutumes sont en opposition claire avec la Nature Humaine. Et nous sommes profondément humains.
    Nous tentons d'appliquer les idées que nous avons réunies depuis quelques années en faisant des voyages et des expériences au sein de la nature. Durant ces expériences et voyages, nous avons fait de votre ouvrage ("Vivre en Pleine Nature") notre guide principal. Vous êtes donc un auteur référent à notre quête. Votre savoir est donc une clé de notre aspiration; qui serait un retour total à nos origines profondes allié à une synthèse du savoir que nous offre la civilisation. 
    Malgré la richesse de vos ouvrages, nous pensons que la transmission du savoir la plus efficace reste celle du contact humain et que rien ne peut remplacer la présence et la bienveillance d'un guide averti. 
     
    Nous aimerions donc apprendre ce que vous proposez dans votre stage sur "la vie primitive" et dans celui "des plantes comestibles". En revanche, il nous est radicalement impossible de comprendre pourquoi vos stages sont-ils premièrement: payants et ensuite si chers...
    Avez vous payé les gens qui vous ont apportés ce savoir ? La Nature est elle reservée au personne qui possède de l'argent ? N'est ce pas contradictoire avec les enseignements que vous proposez qui peuvent amener à devenir indépendant du système monétaire... ? 
    Peut on sincérement commercialiser un savoir ? Le savoir a t il réellement un prix ?
     
    Sachant que nous sommes tout deux jeunes et étudiants, nous n'avons pas, comme vous avez pu le comprendre, les moyens d'accéder à votre rencontre. Et nous ne voulons pas rentrer dans cette logique qui nous semble contradictoire avec les idées que vous essayez de véhiculer. 
    Qu'auriez vous à répondre ?
     
    Merci.

     

    Couplan:

     

    Je vous répondrai bien volontiers si vous me dites qui vous êtes :

    un mail non signé, c'est un peu impersonnel.

     

    J'ai aussi une question :

    avez-vous lu mon livre "La Nature nous sauvera" ?

    Vous y trouveriez, je crois des réponses.

     

    Si vous ne pouvez pas vous le payer, empruntez-le,

    ou volez-le, comme le proposait en son temps Hara-Kiri.

     

    Cordialement.
    François Couplan

     

     

    Cyril et Ismaël:

    Nous nous appelons Cyril et Ismaël, si cela peut vous aider à répondre à nos questions...
    Pour votre question sur votre livre "La Nature nous sauvera": non, nous ne l'avons pas lu.
    En revanche, nous avons des questions sur la problématique de ce livre que nous avons lu dans le résumé. Vous vous attaquez à des problèmes globaux de l'alimentation mondiale, pour sauver le mode de vie occidental (ce fameux "nous" de votre titre); alors que nous, nous attaquons directement le mode de vie occidental qui, nous le pensons, est le réel problème sur cette planète ! Connaissez vous le livre de Marshall Sahlins Âge de pierre, âge d'abondance. Economie des sociétés primitives ? Nous pensons que cet ouvrage est susceptible de vous intêresser au plus haut point. 
    Votre livre traite il cette problèmatique et uniquement cette problèmatique ou le thème est il plus élargi ? Si il est élargi, nous aimerions connaître les autres points abordés. 
    Ce livre n'a pas l'air d'avoir de rapport avec nos questions sinon lesquelles ?

    Couplan:

    Bonjour Cyril et Ismaël.
     
    Oui, je connais le livre de Sahlins depuis sa parution.
     
    Qu'est-ce qui vous fait penser que "nous" se rapporte à la civilisation occidentale ?
    C'est cueirux.
     
    Lisez déjà "La Nature nous sauvera", ça nous gagnera du temps à vous comme à moi.
     
    A bientôt, donc.
     
    Amicalement
    François Couplan
     

    Cyril et Ismaël:

    Ecoutez... Nous ne doutons pas que vos livres puissent être très intéressants. Mais nous ne vous avons pas envoyé ce mail dans l'intention de recevoir de la pub. Vous ne savez même pas ce que nous pensons et vous vous permettez d'ajouter des informations que nous ne recherchons pas pour le moment.
    Nous avons autre chose à faire que d
    e lire un livre que nous n'avons pas en notre possession, et qui sera à notre avis, la dernière de nos priorités.
     
    Nous vous avons posé des questions sur votre stage, et la seule réponse que vous avez pour le moment, c'est de nous présenter votre livre. Nous pensons que vous voulez détourner notre attention vers un autre sujet pour ne pas à avoir à nous expliquer cette contradiction qui fait tâche dans vos jolies discours d'ethnologue bienveillant.
     
    Permettez nous d'ajouter et d'affirmer que vous n'êtes pas un défenseur des primitifs, il n'y a qu'à voir la couverture de votre livre : "l'Homme blanc qui prends, et l'Homme sauvage qui donne ce qu'il lui reste", (ca nous rappelle un pitoyable tableau de l'Histoire que nous tentons d'oublier aujourd'hui, ne serait ce pas la découverte de l'Amérique). Après avoir pris leur dernier trésor il sera plus aisé pour ce Monde de les oublier et d'exterminer les derniers foyers de cette humanité sage, à coup d'argent et de culture voir même de coup de fusil dans la tronche. Vous n'êtes pas un 
    *ethnologue, mais un voleur de savoir gardant jalousement son précieux petit trèsor, emprisonné dans votre porte-feuille en fibres d'orties.
     
    Ne nous prenez pas pour des imbéciles, M. Couplan. Nous avions une forte estime de vous et nous étions curieux de savoir qui vous étiez. Mais la réalité c'est que vous êtes et que vous vous comportez comme les "domestiqués": des accapareurs et ensuite donneur... au prix alléchant qu'il convient.
    Vous avez lu le livre de Sahlins mais je ne pense pas que vous en ayez compris l'œuvre et la réalité scientifique, peut être que l'avoir lu dès sa parution vous a fait perdre la mémoire. C'est pourquoi vous n'irez jamais chercher plus loin que votre petit savoir précieux qui vous confère ce glorieux pouvoir que vous pouvez exercer à votre guise sur autrui - belle sensation que de posséder un pouvoir que les autres n'ont pas - et ainsi, vous permettre de faire d'un savoir vital votre source de revenu.
    Vous poussez l'ironie jusqu'à préciser "L'hébergement et la nourriture sont compris dans le prix". Il est triste d'avoir espéré que des Hommes comme vous aient une once de lucidité et de constater que vous êtes tous aussi bêtes et ignorants que les autres : nous persistons à dire que ces derniers sont le "nous" de votre titre... Sinon que vient faire ce livre dans les rayons de la Fnac ? Pensez vous que les Nénètses, les Touaregs, les Na, les Malbri ou encore les Fuégiens aient la possibilité de lire ce merveilleux livre ? Je ne pense pas, d'ailleurs, quelle utilité y trouveraient-ils ?
    C'est dommage que les nombreux peuples indiens d'amérique du Nord n'est pas eu la chance de lire votre livre "la Nature nous sauvera" avant de disparaître écrasé par nos besoins nourriciers, ils auraient peut être survécu à l'hollocoste occidentale... peut être...
    D'autant qu'on peut se demander qui, dans les différentes couches sociales de cette société, sera effectivement touché. Pensons par exemple à ce SDF qui serait ravi de manger une bardane dans le bois de Boulogne, la Nature le sauverais, lui. Ca lui fait quand même un sacré paquet de temps à attendre avant d'obtenir ces 900 euros par mendicité pour enfin apprendre à se passer des autres.
     
    Vous pensez régler le problème avec votre unique savoir mais pour comprendre le problème de ce Monde, il ne suffit pas d'ajouter une nouvelle solution à ce tas fumant de solutions incomplètes, mais de comprendre l'origine du problème. Il est des soupes de légumes qui ne font pas passer le gout amer et violent de notre mode de vie.
    Vous voulez sauver quoi ou qui ? Vos propriétés ? La propriété ? Votre fierté ?
     
    C'est vrai, nous ne devrions pas vous faire perdre votre temps, car votre temps c'est de l'argent. Les relations humaines et les discussions aussi ça coûte cher visiblement, vu vos assauts répétés pour nous rediriger vers un livre qui parlera a votre place. Reste-t-il quelque chose qui ne soit pas monnayable en ce monde ? Ce mail peut être...
     
    Cyril et moi même, publierons cette échange fort intéressant sur nos blogs respectifs... Nous pensons que les personnes qui nous lisent à qui nous les avons recommandés mérite de savoir qui vous êtes en réalité. Il n'y a que votre savoir sur la survie douce qui soit une chose incroyable chez vous, finalement... Rien de plus. Avec nos regrets les plus sincères.

    Couplan:

    C'est beau les certitudes !
    Je suis sûr que vous êtes sincères dans votre démarche.
    Et j'espère que la vie vous permettra, un jour, de voir au-delà des apparences.
    Mais pour le moment, je ne peux pas répondre à votre agressivité croissante qui, à mon avis, vous rend imperméable à la discussion : c'est pour cela que je ne tiens pas à y entrer maintenant.
     
    Plus tard, certainement, avec plaisir, pour une rencontre.
     
    Et n'hésitez pas à me donner l'adresse de vos blogs.
    Ça m'intéresse et je n'ai rien de particulier à défendre.
    On s'en rend compte en allant au fond des choses...
     
    A bientôt.
     
    Avec mes amitiés.
    François       
        
    Cyril et Ismaël:

    Vous avez bien raison d'ironiser sur nos certitudes, surtout quand vous vous amusez à vous enfoncer toujours plus dans des réponses opaques qui ne sont pas prêt de nous en délivrer. Nos certitudes profondes sont que vous faites payer votre savoir à un prix malheureux et que vous ne nous éclaircissez pas sur ce point.
    Si la vie nous permettra de voir un jour au delà des apparences c'est à la condition que les individus auxquels nous parlons n'y mettent pas toute leur capacité intellectuelle, sempiternellement concentré sur de la forme.
    Comment pourriez vous prétendre que nous sommes imperméable à la discussion sachant que cela fait 3 mails consécutifs que nous essayons d'en engager une, en essayant sans arrêt de repousser votre imperméabilité à vous. Vous faites ce qu'on appelle en psychologie du : transfert.

    On ne sait pas si nos vies respectives se croiseront, a moins qu'un hasard ne mette pas d'intermédiaire monétaire entre nos individus respectifs.

    Couplan:

    Ce ne serait pas un hasard :
    pour se rencontrer sans intermédiaire monétaire, aucun problème, on se voit à l'occasion de l'un de mes passage à Paris.
    Ce sera avec plaisir, sincèrement.
    Et l'on discute de vive-voix.
     
    Quant à gagner de l'argent avec mon savoir, après avoir longtemps vécu dans les bois, puis donné bénévolement mon temps, j'ai eu l'impression qu'il me fallait me donner les moyens de faire bouger les choses depuis l'intérieur de la société et pour cela établir des structures : pratiquement tout l'argent que je gagne est investi dans les lieux où je donne des stages, car je ne reçois pas d'argent de l'état, de mécènes ou de subventions - j'ai toujours pensé qu'il fallait être indépendant.
    Certes, j'en utilise une partie pour mes voyages aussi, mais vu la façon dont je pratique, cela coûte peu.
    Et je développe aussi des projets que je peux financer en direct.
    C'est intéressant ces questions d'argent, surtout en France, d'ailleurs : aux USA, par exemple, c'est plus simple.
     
    Par ailleurs, faire payer les gens les motive : je me souviens des stages gratuits que je donnais jadis - les personnes montraient souvent peu d'intérêt. N'avez-vous jamais remarqué ça ?
    Et personnellement, je suis toujours prêt à travailler sous forme d'échange quand j'ai en face de moi quelqu'un qui propose quelque chose de solide.
     
    Merci de votre persévérance.
     
    Amicalement
    François


    82 commentaires
  •  

    Autogestion... Que ce mot est laid...
    Pourquoi avoir besoin d'utiliser cette horreur, à laquelle je n'ai jamais réellement adhérer ? Pourquoi ne pas utiliser tout simplement le mot "Liberté" ?

    Ca me fait marrer moi les communauté qui veulent se proclamer autogéré...
    Mais ne vivent ils pas déjà dans une communauté autogéré ? Notre société est profondément autogéré: personne ne contrôle réellement ce bordel. Il y a à la limite des influences mais comme dans tous groupes sociales qui se respectent (même chez les fourmis).
    C'est ridicule de croire que parce que le nombre d'individu est plus petit ou que les institutions sont floutés que les rites ne sont pas les mêmes et qu'il y a donc une différence assez conséquence de liberté.

    A tous ces utilisateurs convaincus j'ai envie de leur dire d'être libre eux même avant de vouloir vivre dans une communauté qui se proclamerait libéré. Un groupe de prisonnier ne formera jamais une communauté libre, jamais. Le rassemblement d'une centaine de borgne ne les aidera pas à récupérer leur oeil.

    Il faut comprendre qu'être ensemble est une chose, et qu'il faut la dissocier de la notion de liberté. La liberté n'est pas à l'intérieur et dans la relation que tu entretiendras avec l'individu qui parle et entend comme toi. Jamais personne ne dira un jour à une autre personne:"Ah si je me sens libre c'est parce que tu es là..." C'est absurde.
    La liberté elle n'appartient qu'à celui qui la souhaite personnelle, et elle passe par le contrôle de ton esprit sur ton corps et de ton corps sur ton environnement, mais jamais tu ne dépasseras le contrôle du corps. Ton environnement est la limite à ne pas tenter de dépasser, ou jamais tu ne te sentiras libre. Liberté est un synonyme d'adaptation et contrairement à ce qu'en a fait ce Monde, liberté n'est pas synonyme de domination. Comme l'idée qui a été véhiculé par Darwin, "la loi du plus fort" malheureusement le mot "force" est erroné à mes yeux, ça aurait dû être "la loi du plus adapté". Exemple, entre une gazelle est un guépard, on aura tendance à dire que c'est le guépard qui est plus fort. En effet, il est plus "fort" et pourtant les gazelles ne sont pas en voie de disparition. Elles sont dépendantes l'une de l'autre, et la survie des deux espèces dépends en grande majorité de leur survie mutuelle. La domination ici n'est donc pas présente. Moins il y aura de gazelle, moins il y aura de guépard. Plus il y aura de gazelle, plus il y aura de guépard.
    L'idée de liberté est magnifique, mais la réalité est bien différente. Et pour se rapprocher de cette idée, il faut accepter la réalité.

    Je veux être libre. Vivre dans ce qu'il appelle l'autogestion est encore une belle paire de lunette noir foncé opaque qui te fait croire que tu vas obtenir ce que tu veux. Mais c'est faux. Un beau déguisement d'utopie avec derrière un mannequin en plastique.

    Des individus libérés qui se regroupent formeront naturellement un groupe libéré, et cette création volontaire réduira un peu la liberté individuelle de chacun mais en comparaison d'individus prisonniers qui se regroupent, le fossé n'en est même plus un; c'est du vide inter sidéral qu'il y a entre eux.

    La liberté passe par un flux direct. Tout doit pouvoir être accessible à la portée d'une main (j'entends sans passer par une chaîne infini de main).

    La Liberté n'est pas Autogéré.


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  • Je pensais publier dans cette rubrique mes poémes... Mais le problème c'est que soit ils n'ont plus grand intérêt, soit ils ne me correspondent plus, soit ils ne me plaisent plus. Et je ne pense pas pour le moment que je publierais un poéme de moi avant un bout de temps. En revanche je laisse cette rubrique ou je publierais des poémes que j'ai bien aimé, ou même des citations qui m'ont marqué.

    Je vais commencé avec une citation que j'aime bien et qui correspond bien à mon âme de poête.

    «Qui n’est pas capable d’applaudir des deux mains à l’effondrement de son bien n’est pas totalement mûr pour le vagabondage.»
    [ Sylvain Tesson ] - Petit traité sur l’immensité du monde


    Je vous recommande ce livre. Sylvain Tesson est un grand voyageur et un excellent écrivain qui m'inspire beaucoup lors de mes projets de voyage. Pour ce qui son de la même espèce que moi, vous y trouverez des tonnes de points communs entre vous et la pensée de Tesson.

    Couverture de Livre



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  • Voilà déjà quelques années que je réfléchis sur l'ensemble des problèmes du vivant sur Terre.
    Le point commun entre tous ces problèmes c'est: l'Homme...

    Pas mal de personne se contenteront d'expliquer que l'Homme est mauvais pas nature. En résumé, on regarde en surface, on fait un jolie stéréotype avec quelques explications bidons et incomplète; et hop là, on a la solution au problème ! L'Homme est mauvais... ça paraît si évident pourtant, n'est ce pas ?
    Qui aurait pu croire que caché derrière le petit bout d'humain qu'est l'enfant se cache un terrible démon.

    Bizarrement au fond de moi j'ai jamais vraiment été convaincu par cette histoire qu'il y aurait dans les gènes de l'Homme, le gène du mal. Depuis tout petit j'admire les héros, les Hommes qui ont un courage rarissime, ceux qui ont un caractère dur mais bon, par exemple l'écossais de Braveheart, le pompier de Backdraft, Robin des bois avec Kevin Costner, Gladiator avec Maximus, j'en passe et des meilleurs. Ceux qui m'ont le plus fasciné je pense c'est l'écossais de Braveheart et Maximus de Gladiator qui se sont battus pour de Grande Idée, pour libérer leur peuple pousser par le fait qu'ils ont perdus ce que tout Homme rêve d'avoir un jour. Une famille, avec une petite vie indépendante au fond de la campagne. Ils sont tous les deux morts...

    Après ça, on pourra toujours me dire que ce sont des films et que dans la réalité ça n'existe pas des héros comme ces deux Hommes... Et pourtant ça à beau être un film c'est quand même inspiré de quelque chose de réelle. Tous on admire ces Hommes... parce qu'ils sont bons et courageux... Le fait même d'imaginer quelque chose qu'on aime et que tous Hommes souhaiteraient atteindre, suffit à dire qu'il est possible que ça se réalise tant que ça reste réaliste.
    Ca me permet de dire que "L'Homme Mauvais" ne peut pas admirer et penser à "l'Homme Bon".
    De plus du peu de souvenir qu'il me reste de mon enfance et de mon adolescence, je me souviens pas avoir été méchant. Il n'y a qu'à demander au personne qui ont vécu cette période avec moi. Soit j'ai pas le gène, auquelle cas je ne fais pas parti de l'espèce humaine (puisque apparemment l'Homme et Mauvais sont indissociable) soit alors l'Homme et Mauvais sont dissociable.

    Ce qui me ramène à penser qu'un enfant est bon par nature, génétiquement il n'y a donc rien qui permet de dire que nous serons mauvais. Les problèmes de ce Monde s'explique donc dans notre environnement. Car les deux facteurs de développement d'un vivant, ce sont ces gènes et son environnement. Tout en gardant à l'esprit que les gènes sont issus d'un environnement donné (exemple la couleur de peau ou de yeux des Hommes divergent selon l'emplacement géographique sur Terre).

    Voilà un mètre de trou creuser dans ce tas de mensonge puant qu'ont collecté ces gentils philosophes pour nous, afin de nous persuader que le trou de la caverne est la réalité.

    Je publierais la suite la semaine prochaine.

     


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  • Pourquoi j'ai Raison ?
    Pourquoi cette affirmation qui paraît si prétentieuse, je peux oser la dire ?

    Je commencerais l'explication de cette affirmation, en la reformulant, pour vous permettre de mieux la comprendre.
    J'ai raison ou je ne veux pas avoir tort, ou je ne veux pas avoir mal, ou je ne veux pas être frustré, ou je veux la vérité.

    Comment faire pour ne pas avoir tort ?
    Ce qui nous impose le mensonge; c'est notre fierté.
    Celle ci derrière sa parure de reine, nous apparaît comme une force...
    mais, en regardant bien, elle est en réalité une faiblesse, qui finira par nous désarçonner, si on la laisse narguer la vérité.
    Avoir cette fierté s'impose donc comme une contrainte dans une discussion. Elle est souvent source de souffrance et de frustration. Bien souvent nous sentons quand nous avons tort ou quand nous avons raison, et très rarement nous le reconnaissons. On préfére la plupart du temps, laisser faire le temps, pour admettre une vérité, rejetté dans un premier temps par cette Reine Glaciale.
    Il est donc primordiale pour celui qui cherche à éviter la tromperie et la frustration, de laisser à l'entrée d'une discussion sa fierté, pour se présenter nu face à son interlocuteur; et superficiellement vos convictions subjectives (croyance). On ne défends pas une croyance dans une discussion; on la soumet !
    Une fois complètement nu; votre interlocuteur sera assuré de vous voir, comme une personne incroyablement crédibile, et d'une nature à ne pas en douter. La vérité pure. Il est rassurant de défendre une vérité, car elle ne perds pas...

    Donc lorsque vous vous trouverez face à un savoir inconnu, il vous faudra l'intégrer dans votre expèrience, sans l'admettre comme une vérité, pour pouvoir le soummettre à d'autres qui sont susceptibles de vous apportez des compléments. Ou bien pour le soummettre à un processus exigeant, vous permettant d'établir si oui ou non cet élément est logique, et si il peut être considéré comme une vérité ou une partie d'une vérité.
    dans un premier temps, pour tester cette information, il vous faudra une concentration et une attention accrue... l'idéal reste une écoute analytique et précise de chaque phrase énoncé et de l'opposer à la logique de l'idée énoncé par l'interlocuteur, et comprise par vous même. N'hésitez pas, à mettre votre interlocuteur en face de ces contradictions verbales ou idéales, même si vous le sentez déstabilisé. En procédant de cette manière, vous pourrez voir les limites de son savoir et au pire l'aider à se remettre en question, cela lui permet d'acquérir une vérité (celle de ne pas savoir, par exemple).
    Il sera également important, de noter tous les illogismes et d'essayer, avec l'aide de votre interlocuteur, de les comprendre. Par exemple, de savoir si l'idée a été mal formulé, mal comprise ou tout simplement érroné.
    Il vous faut également montrer vos acquis en acquissant chacune des idées ou des phrases énoncés, afin de faciliter l'avancement de la discussion avec votre interlocuteur. (Ca peut éviter un agacement mutuel basé sur une incompréhension commune).

    Prenez chaque discussion comme un don, que vous en soyez la source ou non. Dans les deux cas de figures, il y aura un renforcement du savoir, à chaque débat pour les participants.

    Prenez plaisir à confronter vos idées, n'ayez pas peur, des regards externes appelant au jugement de chacune de vos idées. Si vous vous placez dans une optique de recherche de vérité, et non dans une recherche de gloire à travers la célébre phrase:"J'ai raison", vous ne pouvez que prendre plaisir à discuter. Mais ne fuyez pas devant les différentes idioties (idée fausse ou illogique) que vous pouvez entendre. Défendez la vérité, si elle est votre, et elle le sera forcémenet si vous vous tenez au conseil énoncé plus haut, vous ne pourrez jamais être ridiculisé, et vous rendrez service à celui qui a sorti des idioties. (N'est idiot que celui qui continue à croire que des idioties ne sont pas des idioties, après lui avoir prouvé le contraire)

    Admettons que la discussion se transforme en féroce bataille. Le premier conseil que j'ai à vous donner, c'est de la finir à tout pris. Une discussion se termine, si et seulement si, celle ci se finit sur une mise en commun, et une reconnaissance d'une vérité développé. Si les débatteurs s'appliquent le premier conseil, personne n'aura tort et personne n'aura raison. La frustration ne signalera donc pas sa présente par un grincement de dent. Et chacun repartira un peu moins bête.
    Le deuxième conseil important à retenir, c'est d'essayer de s'exterioriser le plus souvent possible, pour permettre une vue plus objective de ce que vous avancez.
    Le troisième conseil, c'est reconnaitre ces torts si vous les remarquez en cour de route. Celui ci ne sera plus un tort à partir du moment ou il sera reconnu. Ca permettra à la discussion d'avancer.
    Et le dernier conseil que je peux vous donner, c'est de ne jamais oublier la base de la discussion. Bien souvent quand vous aurez à faire à des fossoyeurs de vérité, ils auront tendance à essayer de vous éloigner de leurs erreurs, pour faire mine d'avoir raison et de sauver l'honneur.

    Un autre problème très grave qui mérite d'être abordé pour éviter d'être dans la mauvaise foi, c'est d'éviter les arguments de forme. Une fois que vous serez rentré dans ce jeu de déstabilisation pur et simple, vous perdrez une grande part de votre crédibilité. Quelqu'un qui s'attarde sur un argument de forme, c'est une personne qui n'a plus rien à dire sur le fond et qui se sent mal à l'aise d'être face à un tort. Dans un jeu, le gagnant c'est celui qui gagne, et le perdant c'est celui qui perd. En revanche dans la vie le gagnant c'est celui qui perd et le perdant c'est celui qui gagne. Pour obtenir à coups sur ce résultat, il faut l'accepter. La reconnaissance est un grand pas à faire, sur le chemin qui vous mène à la sagesse.
    Si vous ne considérez pas cette discussion comme une bataille mais, comme un enrichissement, vous n'arriverez jamais à sortir un argument de forme.
    Qu'est ce que j'appelle un argument de forme ? C'est tous ce qui s'apparente à de l'attaque personnelle (exemple: Commde d'habitude tu te comportes comme ça..., tu le dis mal donc ce que tu dis est faux...), globalement tous ce qui est affirmatif et qui ne concerne pas directement le débat en cour. Tous ce qui détourne l'attention. Comprenez que chaque idée est défendable dans les limites de son raisonnement et de sa logique naturelle, si et seulement si, celle ci est en rapport avec la discussion.

    Donc, s'appuyer sur un problème de forme, est une grave erreur pour celui qui l'utilise. Mais en même temps il ne faut pas bannir la forme, loin de là. Il peut en parler de manière inconséquente mais ne doit pas en faire un cheval de bataille, où il s'enfoncera si celui qui est en face de lui le remarque. Je ne vous cache pas qu'il faut être habile dans les cas où celui qui est en face de vous s'attache à commenter la forme de votre argument ou comment il a été dit. Il faut réussir à le remarquer. Bien souvent vous l'exprimez sous une forme d'agacement. Il faut vous appuyer sur ce sentiment pour détécter si oui ou non c'est un argument s'appuyant sur votre forme.
    De bon arguments ne prendront jamais pour référence la forme de l'argument, par exemple la définition d'un mot, ou la définition courante d'une idée. Son utilisation, permet juste une meilleure compréhension mais elle ne permet pas d'être utilisé comme un argument à part entière.
    On ne peut pas mettre sur le même plan fond et forme. On peut ajouter le fait de rejetter la faute sur celui argumente d'avoir oublier de définir un mot évident est là aussi un abus, dans le sens où cet argument du "c'est de ta faute, si j'ai pas compris" est non valable dans la mesure où il peut être réutilisé dans l'autre sens "c'est de ta faute, si t'as pas compris". Il faut donc enlever les arguments de forme dans un débat. Il ne faut pas qu'un problème de forme soit utilisé comme un argument à part entière en opposition à un argument de fond.
    Ce procédé nuit gravement à une discussion intéréssante, elle ajoute des problèmes futiles dû à la compréhension ou à la frustration de celui qui l'utilise.
    Celui qui utilise ce genre de procéder par frustration, cherche à destabiliser, car il se sent dans une joute verbale entre celui qui a raison et celui qui a tort. Sa fierté l'obligera à utiliser tous les coups pour avoir un semblant de victoire.
    Sauf que quelqu'un qui se rend compte de ce genre d'argument ne peut se faire déborder, et saura faire remarquer le type d'argument qui vient d'être utilisé pour recentrer la discussion sur le fond de la discussion.
    Si cet argument est insisté on a encore plus de raison de penser que celui ci est mal à l'aise à l'idée de lui concéder une vérité. Parlez lui donc du sens même de la discussion, si ce qu'il souhaite c'est un duel verbal ou une recherche de vérité commune; ca permettra de remettre tout à plat et à l'avenir de discuter dans de bon terme.


    Pour revenir au développement d'un savoir ou d'une conviction objective, vous devez vous familiariser avec celle ci et la tester avec toutes sortes de personnes, de point de vue et de contexte pour en voir ses limites.
    Une fois que vous avez établi la résistance de se savoir, vous finirez par le légitimé car le point de vue que vous adopterez sur cette idée sera le bon ou ne sera pas. Si il vous reste des questions sur ce sujet, cherchez les, sinon c'est que vous avez atteint les limites de votre expérience, attendez que de nouvelles épreuves viennent à vous pour tester votre vérité.

    Si quelqu'un discute votre savoir, mettez vous à sa place. Posez vous la même question, testez là rapidement. Si vous voyez une faille dans votre savoir ou dans sa question, discutez en, pour la comprendre, et surtout restez souple. Cela ne vous mettra ni dans le tort ni dans la raison. Il y aura une assimilation conjointe et un ajout dans le savoir que vous possédez qui ne fera que renforcer celui ci.
    Au final, en respectant cette méthode, qui est celle de l'ouverture d'esprit, vous ne pourrez pas avoir tort car vous resterez ouvert à toutes nouvelles notions ou à toutes modifications de notions. Vous devez resté adaptable.

    Et si il vous arrivait d'avoir tort alors c'est que votre esprit est fermé. Vous le sentirez si vous ne le reconnaissez pas sur le moment.
    Retenez une chose: la réalité ne ment pas... en revanche les mots, les pensées, les idées ne sont pas forcément réel donc sont sujettes à être fausse. Cherchez la réalité de vos idées.

    Je vous renvoie au livre l'Apologie de Socrate, qui est un très bon livre sur le savoir et l'argumentation. Il y a un passage très important sur la recherche des gens qui sont censé posséder le savoir. La conclusion est à mettre en rapprochement avec ma conclusion.

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